Ce sera l’un des premiers grands films de 2008. Attendu chez nous en janvier prochain, « Into the Wild » de Sean Penn va vous ouvrir les yeux, vous briser le cœur et vous aérer la tête, tout ça en même temps. C’est le quatrième et meilleur opus de l’acteur-réalisateur américain, qui s’est inspiré de l’histoire vraie de Christoper McCandless, un jeune diplômé qui a tout pour réussir et a tout plaqué un matin, sans papiers ni argent, pour partir à l’aventure à travers les paysages grandioses de l’Amérique, direction l’Alaska afin de découvrir le véritable sens de la vie. C’est Emile Hirsch, qu’on a pu voir dans « The Lords of Dogtown » qui interprète cet idéaliste dans la grande lignée des anti-héros américains des années 70. Au fil de son parcours, raconté en flashbacks, Christopher rencontre toute une galerie de personnages hauts en couleurs et attachant qui le marqueront tous à leur manière. Hirsch est époustouflant, un candidat tout désigné aux Oscars, comme le film dans son ensemble, une ode sublime aux grands espaces et à nos espoirs de jeunesse, pleine de contradictions et de vérités essentielles. J’ai difficilement retenu mes larmes au terme des deux heures et vingt minutes de projection, plutôt une bonne chose en général. Notez aussi que la B.O. est cosignée Eddie Vedder, le leader de Pearl Jam. On en reparle, forcément.