Je craque totalement pour Ploy, le nouveau film de Pen-ek Ratanaruang. Pen qui ? Non, c’est pas du chti, mais le nom d’un formidable réalisateur thaïlandais qui avait déjà signé Last Life in the universe et Vagues Invisibles. Un couple exilé aux Etats-Unis revient à Bangkok pour assister à un enterrement. Ils descendent à l’hôtel et son complètement jet lagés. Elle reste dans la chambre à tourner en rond. Lui descend au bar où il rencontre une adulescente, Ploy, qui écoute de la musique pop au casque en attendant que sa mère vienne la chercher. Il lui propose de venir se reposer dans la chambre où Madame, déjà soupçonneuse après avoir découvert un numéro de téléphone dans la poche de Monsieur, commence à psychoter. Il veut la sauter ? Il veut me rendre jaloux ? Il fait ça souvent dans mon dos ? Pourquoi il ne me fait plus l’amour ? En parallèle, un barman retrouve une femme de ménage dans une chambre de l’hôtel pour une partie de jambes en l’air sans commentaire. A la lisière du fantastique, parfois comique, tout le temps sublime, Ploy fera partie de mon top 2008. A l’aise. Le genre de film qui séduit par sa plastique impeccable et son récit à la fois simple et surprenant. Une sorte de Lost in translation version jalousie, où la femme de Bill Murray aurait débarqué et fantasmé sur la relation de son mari avec Scarlett Johansson. Ca sort le 16 avril, courrez-y !
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