J’ai vu il y a quelques jours Hellphone, le troisième film du Français James Huth après Serial Lover et Brice de Nice. J’entends déjà certains grincer des dents. Le pitch faisait à priori très peur : un adolescent interprété par Jean-Baptise Meunier (le gamin des Choristes, au secours !) achète un téléphone portable doté de pouvoirs magiques et sème la zizanie dans la cours de récré. Là certains d’entre vous ont déjà quitté la page... Ou se préparent à se marrer. Le truc, c’est ce que c’est moi qui ait rigolé pendant une heure et demi. Et plutôt de bon cœur. En fait je me suis retrouvé dans la même situation que lors de la projo de « Brice de Nice » il y a deux ans. Un peu con, mais content, pour ne pas dire conquis alors que la plupart des gens autour de moi soufflaient, toussaient, se raclaient la gorge, j’en passe et de plus bruyantes. Il faut savoir un truc à propos des journalistes cinéma. En règle général ils ne rient pas en présence de leurs confrères, histoire sans doute de ne pas avoir l’air idiots si jamais le film se plante en salles.
Là de quoi s’agit-il ? D’une comédie made in France inspirée des teenages movies américains, mais dont l’humour, très référencé nous rapproche davantage de John Waters – plus commercial quand même – que de la saga American Pie. Les ados sont parfaitement croqués : leur look, leur langage, leurs petites manies, etc. Le rythme est effréné et plus on avance dans le film, plus les blagues sont méchantes, sadiques, invraisemblables et… drôles. C'est le principal, non ?