J'ai rencontré aujourd'hui Mister Michael Moore, venu discuter avec la presse française de "Sicko", son dernier film sur le système de santé américain présenté à Cannes en mai dernier. Moore recevait dans un beau palace de parisien, en short, t-shirt et baskets, un brin jet lagué et très sympathique. On est loin de l'effervescence qui avait entouré la sortie de Farenheit 9/11, Palme d'Or polémique en 2004. Reste que le film est épatant, très drôle et souvent émouvant. Mention spéciale à la visite à Cuba, qui vaut au cinéaste d'être sous le coup d'une enquête de l'administration américaine. Au cours de l'interview Moore se décrit volontiers comme un éditorialiste, plutôt qu'un documentariste scrupuleux même s'il affirme : "je n'ai jamais été attaqué pour le contenu de mes films". A un moment je lui demande ce qu'il aime le plus aux Etats-Unis et il me répond "notre caractère convivial, notre bonne humeur, notre absence de prétention". Je lui dis "sauf à New York et Los Angeles". Il répond "oui, ce sont plutôt les gens du centre des Etats-Unis que je décris". "Ceux qui ont voté pour Bush ?". Il se marre. A voir en vidéo sur metrofrance.com très bientôt et dans METRO la semaine prochaine.
ps : Michael Moore a été photographié par mon camarade Nicolas Richoffer. Son chouette site : http://www.nicolasrichoffer.com
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