J’ai assisté dimanche à l’avant-première d’Astérix aux Jeux Olympiques, avec Schumi, Delon, Jean-Pierre Pernaut, Nikos, Jéremy et Lucie de la Star Ac et plein d’autres people très souriants. Résultats des courses (de char) : bof, bof. Et encore bof. Si le PSG n’avait pas battu Lens 3 à 0 juste avant, je crois que j’aurais été beaucoup moins tolérant pendant et après la projo. Passé le premier quart d’heure et un duo Delon/César – Poelvoorde/Brutus qui fonctionne bien, la plupart des gags tombent à plat et sentent la potion magique réchauffée, malgré la bonne volonté de tous les participants. Le lendemain, je discute avec Clovis Cornillac de l’impact économique de cette big production à 80 millions d’euros et 900 copies. Et le nouvel Astérix de reconnaître à quel point les résultats du film au box-office donneront le ton de l’année cinématographique française. L’an dernier plusieurs échecs comme Sa Majesté Minor ou Le dernier gang ont plombé le moral de l’industrie et tout le monde croise les doigts pour que le film de Thomas Langmann cartonne et relance la machine. Je me souviens alors des tirades du poète Villepin sur le patriotisme économique face aux menaces de rachat des entreprises françaises par de vils spéculateurs étrangers. Le principe, appliqué au cinéma, se pose en ces termes : faut-il souhaiter le succès d’un film médiocre pour le bien-être de l’ensemble de la profession ? That is the question.
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