Sigourney Weaver, c’est la grande classe. Je dois l’avouer, je ne m’étais pas senti aussi timide depuis bien longtemps. J’ai rencontré cette légende du cinéma mercredi dans une suite du Ritz, à 10h pétantes s’il vous plait, un horaire bien matinal pour le travailleur noctambule que je suis. « Sig » était resplendissante. Grande, immense même, élégante et attentionnée. Elle a bu un café au lait, moi je l’ai demandé bien noir. J’étais cassé… mais charmé. Cette immense comédienne donc est à l’affiche de « Snow Cake », un joli petit film indépendant qui sort le 31 janvier, mis en scène par un quasi inconnu, Marc Evans. A ses côtés, l’épatant comédien anglais Alan Rickman. Ce dernier interprète un homme qui traverse les Etats-Unis et prend en stop une adolescente fantasque et très bavarde. Un camion percute sa voiture et la jeune fille est tuée sur le coup. Traumatisé, il se rend chez la mère de la défunte pour lui présenter ses condoléances. Cette femme, c’est Sigourney, dans le rôle d’une autiste qui réagit de façon surprenante à la tragique nouvelle…
Lorsqu’on discute avec une pareille actrice, difficile de ne pas repenser à Ripley, son personnage dans la saga « Alien ». On ne l’y reprendra pas, assure-t-elle, pas convaincue du tout par le 5e épisode tourné sans elle. En revanche elle s’apprête à retravailler avec James Cameron, le réalisateur d’ « Alien, le retour », sur son nouveau film de SF révolutionnaire intitulé « Avatar ». Lorsqu’elle en parle, Sigourney affiche un enthousiasme de débutante, la preuve qu’on peut rester passionné par ce métier malgré les dollars et les récompenses. La classe, donc.
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